Artists

ARTISTES 



2020-2022
Ulrike Bernard
Artiste italienne
Performance / Installation
Ulrike Bernard est une artiste italienne. Née en 1985, elle vit et travaille à Berlin. 
Dans sa pratique artistique, Ulrike Bernard évolue dans des formats multiformes. Elle s’adresse à son public lors d’un voyage musical dans une cabine téléphérique, les reçoit dans un salon de manucure qu’elle a elle-même fabriqué ou invite les visiteurs à s’installer sur des coussins sur-dimensionnés fabriqués avec des panneaux publicitaires de biens immobiliers. Elle dit opérer dans des contextes en mutation. 

Ulrike Bernard est l’une des co-initiatrices de WW, un format itinérant de performance en randonnée qui a lieu tous les deux ans dans les Alpes au sud du Tyrol, sous la forme d’un parcours artistique. Elle fait partie du duo de performance Polyphrenic Creatures, associée à Michelle Volta. 

Actuellement, son livre d’artiste «Wuan Wandeln» a été publié aux éditions AKV Verlag Berlin. Elle y mêle matériel photographique et collages et narre l’histoire de la protagoniste Miss Inter Inter Nachbarorbit (Miss Inter Inter Voisine en orbite). Elle explore les transformations du paysage urbain berlinois, la cohabitation de constructions singulières et les tendances actuelles racontées dans les publicités.

Kathrin Köster
kathrinkoester.com

Kathrin Köster est une artiste allemande née à Aix la chapelle en 1981. Elle vit et travaille à Berlin.
Elle a suivi des études à l’Université des Arts de Berlin, à l’école des Beaux -Arts d’Aix en Provence et à l’Accadémie des Beaux Arts de Maastricht. 
Artiste peintre, son travail questionne la mise en espace de la peinture. Jouant sur les formes, les plis, l’architecture, elle réalise des installations IN SITU.  Elle crée également de nombreux livres d’artiste. 
Pour le projet de résidence ATENA, Kathrin Köster souhaite poursuivre sa recherche actuelle Wafting frontiers qui porte sur l’exploration du pli en associant tissu, céramique et verre qu’elle présente sous forme d’installations, réactivées en performance.

«Wafting frontiers (frontières flottantes) sont des objets en tissu, en céramique et en verre qui jouent avec un rapport tactile. Des éléments textiles sont mis en lien avec des structures sculpturales. En utilisant ces deux matériaux contrastés, d’une part le tissu et d’autre part les éléments statiques faits de céramique et de verre,  je me réfère à l’ambivalence inhérente au motif du pli. 
Dans l’histoire de l’art, une matérialité a été suggérée dans la représentation sculpturale des plis qui contredit la nature même du matériau. La qualité particulière du motif des plis réside dans le fait qu’il évoque en nous une sensation et des représentations tactiles et dissimule pourtant le fait qu’il s’agisse en réalité d’un matériau statique. 
Les objets Wafting Frontiers agissent précisément dans cette ambivalence. Les tissus y sont associés à des matériaux solides et inertes. Les porcelaines, céramiques et les fragments de verre représentent des empreintes d’arrêt dans le temps qui induisent à leur tour une relation tactile, et peuvent épouser le corps. 
Le projet des Wafting frontiers se connecte à mon travail exo useables. Dans le cadre du festival de danse Schritt_macher, des installations ont été activées en collaboration avec la compagnie de danse italienne Spellbound Contemporary Ballet.»

Olympia Gauguet 

Olympia Gauguet est une cinéaste franco grecque, elle est en train de finaliser son Master de film documentaire en Grèce. Née en 1992, elle vit et travaille en Grèce sur l’île de Rhodes, et étudie à Lesbos. 
Très jeune vidéaste, elle a suivi un parcours universitaire en anthropologie sociale. 
Cette invitation sera la première résidence pour cette jeune artiste. 

«Dans mais recherches personnelles, je cherche à mieux comprendre le collectif et l’individu. Je me suis orientée vers des études d’anthropologie sociale. Naïve comme j’étais, croyant que les réponses se trouvent toutes écrites, j’ai commencé à étudier. Après 5 ans, je n’avais toujours pas de réponses à  mes questions les plus profondes. Je me suis alors orientée vers des études de cinéma, en choisissant de faire un master de film documentaire. 
Jean Rouch et Edgar Morin ont posé une question, dans les rues de Paris en1961 : « Etes vous heureux? »
Et quelle belle question ! Et quelle diversité de réponses, de personnes.
J’ai compris qu’à mes propres questions universelles, les réponses les plus satisfaisantes sont les réponses personnelles. Dans leur diversité, elles donnent le sentiment d’approcher une globalité.
Jusqu’a présent, mes études m’ont ouvert des portes vers de nouveaux contextes et de nouvelles rencontres. La plus récente est celle des cliniques psychiatriques de Grèce. Plus spécifiquement, pour mon mémoire de master, j’ai réalisé un film documentaire « Limbic», sur les personnes bipolaires. J’ai crée une installation dans un ancien sanatorium abandonné à Rhodes, elle consistait en une grande peinture sur toile IN SITU qui tendait à exprimer les deux pôles :  la manie et la dépression. Je fais dialoguer cette installation avec les protagonistes atteints de troubles maniaco dépressifs du film et leur témoignage sur ces deux phases.

Marie Strauss

Marie Strauss est une artiste allemande née en 1981. Elle vit et travaille entre Mexico et Berlin. 
Elle a participé au projet de résidence ATENA de 2017 à 2019. A l’occasion de 7 séjours en résidence, Marie Strauss a réalisé une série de sculptures en marbre qu’elle présente sous forme d’installation «Pierres organes». 
Marie Strauss participera à la deuxième édition de la résidence de 2020 à 2022. 
Elle souhaite continuer son travail dans les carrières de marbre abandonnées de Caunes Minervois, sur le lieu dit «Plateau de la planète» pour explorer plus particulièrement cet espace, ce territoire (réalisation de taille de pierre IN SITU, relevés minéraux et végétaux du lieu, créations textiles...)L’artiste participera également à créer des liens avec la ville de Berlin. 

Steinorgane (pierres organes) 2017-2019
installation de 7 pierres, sur tissu, exposition This Is The Girl, Chapelle du Quartier Haut

Dans mon projet Steinorgane (Pierres organes), je me suis consacrée aux marbres et à leur passé géologique dans la région du Languedoc-Roussillon et plus particulièrement dans le Minervois. On y trouve une multitude de marbres différents. Les romains avaient déjà exploité plusieurs de ces carrières. Sous le règne de Louis XIV, elles connurent leur âge d’or. Le roi donna à ces marbres incrustés de couleurs le rang de matériau exclusivement réservé à la noblesse. Leur exploitation dura jusqu’aux années 1960. Aujourd’hui elles sont abandonnées, la nature y reprend ses droits ; et seuls des chemins de randonnée nous relient encore à elles. 
À partir de ces matériaux si précieux, autrefois réservés aux privilégiés et aujourd’hui abandonnés, j’ai travaillé 7 objets. Étant à l’échelle du corps, leur particularité est de pouvoir être porté. 
Ma manière de travailler résulte à la fois d’une relation manuelle et d’une proximité avec le matériau : la plupart du temps, je sculpte à l’aide de ciseaux, burins et de plusieurs sortes de papier à poncer dans une relation directe avec la pierre. C’est d’elle que naît la forme ».

Yukako Matsui
Yukako Matsui

Projet Atelier Temporaire Artiste-Artisan Regards croisés. 
Initiée à la calligraphie dès l’âge de six ans, Yukako Matsui enseigne son art à “l’Atelier Shodô” qu’elle fonde à Tokyo en 2010. Après des études en France, elle développe une carrière artistique inspirée par la nature, l’art et littérature. Novatrice dans les techniques et les supports calligraphiques, elle réalise des performances originales dans de grands musées français et suisses: Cliographie(histoire et calligraphie)” et Ki-graphie(dialogue avec les arbres).
Parallèlement à ses expositions et à ses démonstrations, Yukako Matsui réalise des couvertures et des illustrations de livres publiés en France et au Japon aux éditions Flammarion, Artes, Corridor bleu ou du Japan Times.

ATENA accueille Yukako Matsui pour une résidence d'échange entre la région Occitanie et le Japon.
Sous la forme d'une résidence de courte durée, l'artiste travaille en collaboration avec Lise Chevalier et Benoît Dudognon, papetier installé dans la région proche du Salagou. Cet artisan, formé au Japon à la technique traditionnelle de fabrication du papier Washi, met à disposition des deux artistes du papier fabriqué à base de fibre de mûrier récolté et travaillé dans l'eau de source de Salasc. (photographie : les mains de Stéphanie, collaboratrice, travaillant la fibre.

Lise Chevalier travaille sur le papier washi depuis plusieurs années. Elle dessine à l'encre rouge, verte et bleue ce qu'elle nomme sa "Mythologie intérieure". Ce travail est inspiré par la nature, les arbres remarquables, les dolmens des Cévennes, les fougères dans les forêts équatoriales, le paysage marin à Sète, les motifs végétaux des céramiques de l'île de Rhodes où elle a appris une technique de décor traditionnel  auprès d'un céramiste.

Cette nouvelle résidence Atelier Temporaire Artiste Artisan répond à une proposition de l'Institut français de Kyoto dans le programme "Nuit blanche". Les créations y seront exposées en octobre 2020.

ARTISTES 2017-2019

Lucia Brico & Federica Peyrolo
Duo performers, artistes italiennes
Lucia Bricco, vit et travaille à Athènes / lives and works in Athens
Federica Peyrolo, vit et travaille à Turin / lives and works in Turin
Mirjam Gurtner
chorégraphe suisse allemande, vit et travaille entre Berlin et Bâle / lives and works in Berlin and Basel
Keiko Kimoto
artiste japonaise, vit et travaille à Berlin

Isidora Krstic
artiste serbe, vit et travaille à Belgrade et Vienne / lives and works in Belgrad and Vienna
Marie Strauss
artiste allemande, vit et travaille à Berlin et Mexico
Lise Chevalier, fondatrice
artiste française, vit et travaille à Sète



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